Louis Joseph TELLE

Louis Joseph TELLE

Eigenschaften

Art Wert Datum Ort Quellenangaben
Name Louis Joseph TELLE
Beruf Mulquinier, Tisseur

Ereignisse

Art Datum Ort Quellenangaben
Geburt 28. August 1750 Vendegies-sur-Écaillon,59213,Nord,Hauts-de-France,FRANCE, nach diesem Ort suchen
Taufe 28. August 1750 Vendegies-sur-Écaillon,59213,Nord,Hauts-de-France,FRANCE, nach diesem Ort suchen
Tod 5. Dezember 1831 Vendegies-sur-Écaillon,59213,Nord,Hauts-de-France,FRANCE, nach diesem Ort suchen
Heirat 11. November 1819 Vendegies-sur-Écaillon,59213,Nord,Hauts-de-France,FRANCE, nach diesem Ort suchen [1]

Ehepartner und Kinder

Heirat Ehepartner Kinder
11. November 1819
Vendegies-sur-Écaillon,59213,Nord,Hauts-de-France,FRANCE,
Henriette Joseph LOUVION

Notizen zu dieser Person

Mulqueniers :


Les mulqueniers se rattachaient aux tisserands de toile à partir de lin, de chanvre ou de coton. Ils se différenciaient des tisserands de laine.
La « navette », à savoir le morceau de bois allongé évidé en son centre pour y placer la canette (ou bobine) de fil, était la plupart du temps l’emblème de leur profession.
Dans les temps plus anciens, les mulqueniers étaient une corporation. Hiérarchisée comme toute corporation, elle comprenait apprentis, compagnons, maîtres et était gouvernée par des maïeurs. Le maïeur était le maître qui, nommé par le magistrat, était chargé de la police et de l’administration du corps de métier.
A Cambrai, la corporation des mulqueniers, l’un des quatre métiers de la ville de Cambrai, n’apparût dans les ordonnances que vers 1407. Mais il en était déjà fait mention vers 1275.


La tutelle était exercée par les rois de France et d’Espagne compte tenu de la possession de Cambrai de manière alternée. Après le traité de Nimègue, et par un arrêt du 24 juillet 1731, le roi Louis XIV, en usant de son droit de tutelle sans beaucoup d’égards pour les coutumes locales, provoqua de vives contestations. La conséquence en fut une migration des métiers de Cambrai vers les campagnes et plus particulièrement tout au long de la route qui menait aux Pays-Bas. En effet, le long de larivière de l’Escaut poussait du lin et celui-ci était considéré comme le plus beau et le plus convoité par les mulqueniers.
Le mot « mulqueniers » a évolué. Avant le 16e siècle, était utilisé le terme de « passementier » qui était la personne fabriquant un tissu fait de crins et de chanvre ou de lin. Il semblerait que la plus belle période de prospérité des mulquiniersfut la seconde moitié du 18e siècle. Avant la réunion du Cambrésis à la France, les mulqueniers cambrésiens envoyaient leurs produits presque partout en Europe. Mais par sa position même de neutralité, la corporation cambrésienne rencontrait des entraves quand les frontières de la France se fermaient ou quand les Hollandais, jaloux de protéger leur industrie, empêchaient le commerce des toilettes avec leur pays. En effet, ce négoce était aussi appelé commerce de toilette.
Par rapport à la laine ou au coton, la préparation du lin était relativement délicate. Mais la qualité des pièces de lin récompensait largement le travail des tisserands. Les tiges de lins étaient liées, après la récolte, en bottes comme les gerbesde blé, puis mises à sécher. Le fil de lin est issu du pourtour de la tige et non de l’intérieur. Il fallait donc arracher à la main le lin sur toute sa tige. Ensuite, les tiges étaient plongées dans de l’eau tiédie par le soleil et maintenues au fond par un poids car elles étaient très légères. Le principe était de les « rouir », c’est-à-dire entamer une décomposition afin d’attendrir l’écorce. Une fois le lin roui, lavé et séché à nouveau, les fibres étaient broyées parfois même sur une pierre avec un maillet et, plus tard, avec l’aide d’un bras en bois. Les tiges étaient alors passées dans un peigne d’acier afin de séparer les capsules et ôter les graines. Elles étaient peignées afin de séparer la filasse. Le linier plaçait la botte sur la « planche à écanger », une planche en bois verticale, lestée au pied, sur laquelle on plaçait le lin à couper. Il employait « l’écouche », une lame en bois dur au tranchant émoussé pour cisailler la filasse.



Les fibres de lin étaient à nouveau peignées à l’aide de peignes en bois à piques en fer, ou séran à pied muni d’une couronne d’aiguilles. Le linier séparait les brins courts des brins longs. Les brins courts étaient recyclés pour fabriquer l’étoupe des bateaux. Les brins plus longs, d’environ 70 cm, étaient attachés en écheveaux pour être vendus.


Source: C'était au temps...

Quellenangaben

1
Kurztitel: Acte de mariage

Datenbank

Titel Michaël & Alison
Beschreibung
Hochgeladen 2023-12-10 18:42:32.0
Einsender user's avatar Jean-Marie MANG
E-Mail j-marie.mang@outlook.com
Zeige alle Personen dieser Datenbank

Herunterladen

Der Einsender hat das Herunterladen der Datei nicht gestattet.

Kommentare

Ansichten für diese Person