Jean-Florent BABOIN

Jean-Florent BABOIN

Eigenschaften

Art Wert Datum Ort Quellenangaben
Name Jean-Florent BABOIN

Ereignisse

Art Datum Ort Quellenangaben
Geburt 12. Oktober 1763 Saint Romain d'Albon nach diesem Ort suchen
Tod 5. Januar 1847 Saint Vallier nach diesem Ort suchen
Heirat

Ehepartner und Kinder

Heirat Ehepartner Kinder

Petronille MIÈGE

Notizen zu dieser Person

Il succède à son père et déplace ses activités professionnelles sur Lyon et sur Paris. Fils cadet de Joseph Baboin, il débute ses activités professionnelles comme attaché au Secrétariat de l'Assemblée Nationale .Le 28 juillet 1789, il adresse à la municipalité de St Vallier dansla Drôme , une lettre enthousiaste l'informant du retour de Necker. Très probablement, il tisse à cette époque, alors qu'il se trouve à Paris, un solide réseau avec le personnel politique en place, et notamment, avec Joseph Mounier, député du Dauphiné. Ces relations lui seront très utiles par la suite. La lettre que lui adresse sa femme Pétronille, le 23 août 1806 lui demandant d'intervenir pour que son oncle obtienne du pouvoir, une place lucrative, est très révélatrice à ce sujet: "J'espère que tu lui obtiendras ce qu'il désire avant ton retour. Tu sais que lorsque que l'on a personne qui s'intéresse à vous auprès des grands, on est malheureux. Ma tante et mon oncle te seront reconnaissants toute leur vie." Il reprend les affaires de négoces de son père Joseph, qu'il fait prospérer à Lyon, St Vallier et Paris. Sous l'empire, c'est manifestement un homme d'affaires riche et entreprenant soucieux du bien des siens. En 1805-1806, il va déployer des trésors d'énergie pour obtenir du gouvernement de l'Empereur, l'autorisation du retour en France, de ses deux frères cadets, Romain et Benjamin, banquiers exilésà Vienne en Autriche qui avaient fui le régime de Robespierre en 1794, après le siège de Lyon et ses atrocités. Les Baboin comme leur beau-frère Guillaume Sauzet avaient alors pris fait et cause pour le soulèvement royaliste. La tache de Florent est difficile car ses frères, et plus particulièrement Romain, ont financé le futur Louis XVIII, et le ministre de la Police, Fouché, est très réticent pour accorder cette autorisation. En mai 1806, l'autorisation est enfin donnée, mais la douane autrichienne, instruite par un espion à sa solde, saisit à la frontière 32000 ducats or, que Benjamin tentait de rapatrier en France. IL s'en suit un procès à Vienne qui fit grand bruit à l'époque. Tous les ennemis de Romain et de Benjamin se liguèrent contres ces banquiers cosmopolites dont la réussite faisait de l'ombre à beaucoup. Florent fait jouer toutes ses relations et celles de ses frères pour que le gouvernement français apporte a ces derniers toute l'assistance dont ils se réclament, en qualité de bons citoyens fran��ais, désireux de rapatrier dans leur patrie leurs capitaux Parmi les hommes de qualité qui ont servi de relais à Florent auprès du pouvoir impérial, il faut citer principalement: Jean-Denis-René de La Croix de Chevrières, comte de Saint Vallier, sénateur, puis président du Sénat en 1809. C'est un ami proche de la famille Baboin, qui n'hésite pas à se porter cautionpour Romain et Benjamin. Jean-Baptiste de Nompère de Champagny, ancien ambassadeur à Vienne, ministre de l'Intérieur, et futur ministre des Relations Extérieurs (Romain et Benjamin le financèrent alors qu'il était ambassadeur à Vienne) Antoine Français, dit Français de Nantes, conseiller d'Etat, ancien révolutionnaire rallié à Bonaparte après le coup d'Etat de Brumaire. Il était allié à la famille Baboin par son mariage. Joseph Mounier, conseiller d'Etat, originaire de Grenoble, qui s'illustra au tout début de la Révolution. A un moindre degré, Florent fit également intervenir: Le maire de Lyon, Nicolas Fay de Sathonay (1805) Jean Pelet de la Lozère, conseiller d'Etat, chargé de la réorganisation de la police générale dans le sud de la France Le cardinal Fesch, oncle de l'empereur, archevêque de Lyon. Florent a conservé l'ensemble des pièces relatives aux démarches qu'il fit à l'époque, pour le retour de ses frères .Ces documents illustrent le pouvoir de contrôle qu'exerce l'empereur sur sessujets. Fouché n'ose pas prendre sur lui la décision, sans l'aval de Napoléon en personne (dixit M.de St Vallier) Florent se retira sur la fin de sa vie à St Vallier ou il mourut en janvier 1847, quelque temps après le décès de son épouse Pétronille. Son fils Aimé Baboin, qui édifia l'une des premières maisons de soierie lyonnaises, poursuivit les activités de Florent, mais dans un environnement économique nouveau: celui de l'industrialisation de la France du XIXème siècle.

Quellenangaben

1 Sylvie HUYOT Web Site
Autor: Sylvie Huyot
 MyHeritage.com Familienstammbaum  Familienseite: Sylvie HUYOT Web Site Familienstammbaum: Gerard CHARRIN

Datenbank

Titel Familien Dietrich / Siltz / Gruene / Blomberg
Beschreibung
Hochgeladen 2015-11-19 11:50:59.0
Einsender user's avatar Mathias Dietrich
E-Mail mathias.dietrich@ewetel.net
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