Louis DE FRANCE

Louis DE FRANCE

Eigenschaften

Art Wert Datum Ort Quellenangaben
Name Louis DE FRANCE

Ereignisse

Art Datum Ort Quellenangaben
Geburt 14. Mai 778 Chasseneuil, 36800, Centre, Indre, France nach diesem Ort suchen
Bestattung 17. Juli 874 Metz, 5700, Moselle, Lorraine, France nach diesem Ort suchen
Tod 18. Juli 840 Ingelheim, 55218, Landkreis Mainz-Bingen, Rheinland-Pfalz, Deutschland nach diesem Ort suchen
Heirat

Ehepartner und Kinder

Heirat Ehepartner Kinder

Judith DE BAVIERE

Notizen zu dieser Person


naissance adresse:
Chasseneuil
Rhône Alpes
73000
FRANCE

deces adresse:
Ingelheim
Rheinland-Pfalz
55204–55218[
Deutschland

evenement:
Mariage

Description: avec Ermengarde de HASPENGAU ca 780-818
[794]

evenement:
Mariage

Description: avec Judith de BAVIERE 805-843
[fevrier 819]

sepulture adresse:
METZ
Lorraine
57463

sepulture adresse:
METZ
Lorraine
57463

statut: Roi d'Aquitaine Associé à l'Empire 813

statut: Empereur d'Occident de 814 au 20/6/840
NOTE: Louis Ier a été surnommé le Débonnaire, moins à cause de son extrême bonté que pour son peu de caractère. Il avait une confiance aveugle en tout le monde, aurait prêté cent sous à monsieur Haussmann, croyait à tout ce qu’on lui disait et à l’efficacité de l’eau de Lob. Cette crédulité fut cause des nombreux ennuis qu’il eut à subir pendant le cours de son règne.

Louis le Débonnaire nous est généralement représenté comme un homme grand, adroit, gracieux, instruit même, aimant la musique, jouant passablement sur son Erard le quadrille des lanciers, et fréquentant les spectacles, notamment les Bouffes-Parisiens.

Du reste, sobre et frugal, déjeunant au besoin avec un demi-quart de jambon et un pain de deux sous ; chaste, religieux et aimant à faire l’aumône lui-même.

Comme chef de bureau ou directeur d’une compagnie d’assurances quelconque, ces différentes qualités en eussent certainement fait un citoyen assez réussi.

Mais comme monarque… ce n’était plus ça du tout, du tout.

Sa faiblesse de caractère, son imprévoyance et son défaut de jugement firent successivement échouer tous les projets qu’il eut le malheur de concevoir.

Louis fit pourtant une bonne action :

Les évêques, les abbés, et même les abbesses de ce temps –là avaient une singulière toquade : d’abord, en vertu du principe évangélique qui prescrit l’abnégation et la pauvreté, ils avaient des palais, des cours, des trésors, etc, etc, et poussaient le luxe jusqu’à se servir de mouchoirs de poche.

De plus, ils levaient des armées à leurs frais, et paraissaient en personne à la tête de leurs troupes, même les abbesses, ce qui occasionnait un faste insolite et des coutumes dissipées, un peu canailles, et souvent licencieuses, que les prélats rapportaient dans leurs palais, et les abbés et abbesses dans leurs monastères.

Louis fit des règlements sévères pour réprimer ces désordres, mesure qui ne lui attira pas positivement toutes les sympathies du clergé, mécontent de voir déranger se petites habitudes.

Louis eut trois enfants, et considérablement à se plaindre, de sa première femme Ermengarde. Dès leur enfance, il leur partagea tous ses États, ce qui était passablement godiche, puisqu’il pouvait lui arriver d’autres marmots. Effectivement, s’étant marié en secondes noces avec Judith, (rien de la famille de celle qui guillotina Holopherne avec un grand couteau et un grand sang-froid), il en eut un fils nommé Charles.

Ayant disposé de tous ses biens avant ce supplément de progéniture, Louis le Débonnaire eut un mal de tous les diables à décider ses autres fils à se serrer un peu, pour faire une petite place au nouveau-né.

Il y parvint d’autant plus difficilement, qu’il avait donné la plus belle part à son ainé, Lothaire, qui était un très mauvais coucheur et ne voulait rien entendre.

On raconte qu’un jour, le roi, consterné du mauvais vouloir de ce prince, se serait écrié : Oh ! ce Lothaire !... je voudrais bien l’ôter !... (Henri Martin : tome Ier, page 376, dans le bas de la feuille, un peu sur la gauche).

La principale occupation de Louis le Débonnaire fut de se faire détrôner pas ses amours d’enfants. Trois fois par semaine, régulièrement, ce pauvre monarque en stéarine était carrément flanqué à la porte par ses fils ; et trois fois par semaine aussi il remontait sur sa chaise percée, et pardonnait à ses chers poupons, qui recommençaient tout de suite.

Ce que c’est que de bien élever ses enfants !

Lothaire fut le plus acharné contre lui.

Pour prendre sa place, il le força à abdiquer et à confesser publiquement des crimes imaginaires, ce que son papa fit de la meilleure grâce du monde ; on n’est pas plus coulant.

Louis parut devant le peuple, en chemise, l’épée au côté… Il lut à haute voix la confession qu’on lui avait préparée, et dans laquelle il reconnaissait avoir fait les quatre cents coups, mis ses bas à l’envers, bu à même les bouteilles, appris en cachette Rien n’est sacré pour un sapeur ; enfin, toutes sortes d’horreurs…

Quelques temps après, les choses tournèrent, et ce fut au tour de Lothaire à demander publiquement pardon à papa.

En relisant l’histoire de ces époques glorieuses et stupides, on est saisi d’un sentiment d’admiration qui va jusqu’au haut le cœur inclusivement.

Ces fils respectueux, occupant leurs loisirs à tendre des ficelles dans les jambes de leur père, pour lui faire se casser le nez.

Ce père bon enfant, subissant les petites volontés de messieurs ses fils, s’humiliant devant eux, abdiquant aujourd’hui, rattrapant le sceptre au vol demain, se laissant encore choir du trône après-demain, et ainsi de suite…

C’est splendide !...
NOTE: naissance adresse: Chasseneuil Rhône Alpes 73000 FRANCE

deces adresse: Ingelheim Rheinland-Pfalz 55204–55218[ Deutschland

evenement: Mariage

Description: avec Ermengarde de HASPENGAU ca 780-818 [794]

evenement: Mariage

Description: avec Judith de BAVIERE 805-843 [fevrier 819]

sepulture adresse: METZ Lorraine 57463

statut: Roi d'Aquitaine Associé à l'Empire 813

statut: Empereur d'Occident de 814 au 20/6/840

objet multimedia: jpeg LOUIS I-Le Débonnaire-Le Pieux /home/antoine/BAUMGARTNER.gpkg.media/home/antoine/Photographies/0_Généalogie/LOUIS I-Le Débonnaire-Le Pieux.jpg
NOTE: Louis Ier a été surnommé le Débonnaire, moins à cause de son extrême bonté que pour son peu de caractère. Il avait une confiance aveugle en tout le monde, aurait prêté cent sous à monsieur Haussmann, croyait à tout ce qu’on lui disait et à l’efficacité de l’eau de Lob. Cette crédulité fut cause des nombreux ennuis qu’il eut à subir pendant le cours de son règne.

Louis le Débonnaire nous est généralement représenté comme un homme grand, adroit, gracieux, instruit même, aimant la musique, jouant passablement sur son Erard le quadrille des lanciers, et fréquentant les spectacles, notamment les Bouffes-Parisiens.

Du reste, sobre et frugal, déjeunant au besoin avec un demi-quart de jambon et un pain de deux sous ; chaste, religieux et aimant à faire l’aumône lui-même.

Comme chef de bureau ou directeur d’une compagnie d’assurances quelconque, ces différentes qualités en eussent certainement fait un citoyen assez réussi.

Mais comme monarque… ce n’était plus ça du tout, du tout.

Sa faiblesse de caractère, son imprévoyance et son défaut de jugement firent successivement échouer tous les projets qu’il eut le malheur de concevoir.

Louis fit pourtant une bonne action :

Les évêques, les abbés, et même les abbesses de ce temps –là avaient une singulière toquade : d’abord, en vertu du principe évangélique qui prescrit l’abnégation et la pauvreté, ils avaient des palais, des cours, des trésors, etc, etc, et poussaient le luxe jusqu’à se servir de mouchoirs de poche.

De plus, ils levaient des armées à leurs frais, et paraissaient en personne à la tête de leurs troupes, même les abbesses, ce qui occasionnait un faste insolite et des coutumes dissipées, un peu canailles, et souvent licencieuses, que les prélats rapportaient dans leurs palais, et les abbés et abbesses dans leurs monastères.

Louis fit des règlements sévères pour réprimer ces désordres, mesure qui ne lui attira pas positivement toutes les sympathies du clergé, mécontent de voir déranger se petites habitudes.

Louis eut trois enfants, et considérablement à se plaindre, de sa première femme Ermengarde. Dès leur enfance, il leur partagea tous ses États, ce qui était passablement godiche, puisqu’il pouvait lui arriver d’autres marmots. Effectivement, s’étant marié en secondes noces avec Judith, (rien de la famille de celle qui guillotina Holopherne avec un grand couteau et un grand sang-froid), il en eut un fils nommé Charles.

Ayant disposé de tous ses biens avant ce supplément de progéniture, Louis le Débonnaire eut un mal de tous les diables à décider ses autres fils à se serrer un peu, pour faire une petite place au nouveau-né.

Il y parvint d’autant plus difficilement, qu’il avait donné la plus belle part à son ainé, Lothaire, qui était un très mauvais coucheur et ne voulait rien entendre.

On raconte qu’un jour, le roi, consterné du mauvais vouloir de ce prince, se serait écrié : Oh ! ce Lothaire !... je voudrais bien l’ôter !... (Henri Martin : tome Ier, page 376, dans le bas de la feuille, un peu sur la gauche).

La principale occupation de Louis le Débonnaire fut de se faire détrôner pas ses amours d’enfants. Trois fois par semaine, régulièrement, ce pauvre monarque en stéarine était carrément flanqué à la porte par ses fils ; et trois fois par semaine aussi il remontait sur sa chaise percée, et pardonnait à ses chers poupons, qui recommençaient tout de suite.

Ce que c’est que de bien élever ses enfants !

Lothaire fut le plus acharné contre lui.

Pour prendre sa place, il le força à abdiquer et à confesser publiquement des crimes imaginaires, ce que son papa fit de la meilleure grâce du monde ; on n’est pas plus coulant.

Louis parut devant le peuple, en chemise, l’épée au côté… Il lut à haute voix la confession qu’on lui avait préparée, et dans laquelle il reconnaissait avoir fait les quatre cents coups, mis ses bas à l’envers, bu à même les bouteilles, appris en cachette Rien n’est sacré pour un sapeur ; enfin, toutes sortes d’horreurs…

Quelques temps après, les choses tournèrent, et ce fut au tour de Lothaire à demander publiquement pardon à papa.

En relisant l’histoire de ces époques glorieuses et stupides, on est saisi d’un sentiment d’admiration qui va jusqu’au haut le cœur inclusivement.

Ces fils respectueux, occupant leurs loisirs à tendre des ficelles dans les jambes de leur père, pour lui faire se casser le nez.

Ce père bon enfant, subissant les petites volontés de messieurs ses fils, s’humiliant devant eux, abdiquant aujourd’hui, rattrapant le sceptre au vol demain, se laissant encore choir du trône après-demain, et ainsi de suite…

C’est splendide !...



-- GEDCOM (INDI) --
1 BURI
2 DATE 17 JUL 874
2 PLAC METZ
1 FACT I3334
2 TYPE Merged Gramps ID

Datenbank

Titel Baumgärtner
Beschreibung Langenbrücken, Ettlingenweier, Weingarten, Muggensturm
Hochgeladen 2014-12-28 13:42:12.0
Einsender user's avatar Antoine Baumgartner
E-Mail antoine.baumgartner@free.fr
Zeige alle Personen dieser Datenbank

Kommentare

Ansichten für diese Person