Heinrich IV. VON HERMALLE

Heinrich IV. VON HERMALLE

Eigenschaften

Art Wert Datum Ort Quellenangaben
Name Heinrich IV. VON HERMALLE
Beruf Herr von Hermalle, Ritter, 1315 Marschall des Fürstbischofs von Lüttich

Ereignisse

Art Datum Ort Quellenangaben
Geburt etwa 1260
Bestattung Flône nach diesem Ort suchen
Tod 25. August 1325 Donmartin nach diesem Ort suchen
Heirat etwa 1290

Ehepartner und Kinder

Heirat Ehepartner Kinder
etwa 1290
Juliane (Johanna) VON HANEFFE

Notizen zu dieser Person

Chokier, Echevins: "Henri, sire de Hermalle, chevalier banneret, était fils de Louis, sire de Hermalle, décédé en 1288, inhumé en l'église de l'abbaye de Flône, et d'Oda de Ville-en-Hesbaye, morte en l270, inhumée à Hermalle.

C'était un seigneur riche et vaillant, que ses prouesses firent considérer, de son temps, comme le meilleur des chevaliers hesbignons.

Henri commença, en 131l, sa carrière militaire dans les circonstances suivantes: il n'avait pas jusqu'alors pris parti dans la guerre des Awans et des Waroux, mais, pour des motifs particuliers, il existait une haine mortelle entre lui et Guillaume, châtelain de Waremme, chef de la faction des Awans.

Un jour que Henri de Hermalle s'était rendu à Saint-Trond avec son oncle Thierry Tabareau, seigneur de Seraing-le-Château, et d'autres chevaliers, pour y vider, par un combat, une querelledu seigneur de Seraing, le châtelain de Waremme résolut de lui tendre des embuscades à son retour; le 25 août 1311, Henri de Hermalle, accompagné seulement de quelques familiers, se dirigeait vers Hermalle, lorsque, arrivé près de Niel, le châtelain, accompagné de ses frères Arnold de Jehay et Butor et de plusieurs compagnons, fondit sur lui et s'en rendit maître. Henri, criblé de blessures, fut laissé pour mort dans la campagne; il n'était pourtant qu'évanoui et ne tarda pas à se guérir de ses blessures, ne gardant de cette aventure qu'une soif ardente dese venger du guet-apens où il était tombé. Il manda aussitôt tous ceux de sa race Jean, seigneur de Haneffe, Thierry, seigneur de Seraing, Hugues des Champs, Walthère de Momalle, et leur raconta l'acte de violence qu'il avait subi, étant au service et sous la protection du seigneur de Seraing, et leur demanda leur secours pour se venger. Tous lui promirent leur appui et restèrent auprès de lui, enlevant ainsi au châtelain et à son parti leurs plus vaillants capitaines; il prit jour pour aller à Waremme attaquer le châtelain; celui-ci en reçut bientôt la nouvelle et, s'il ne regretta pas sa guerre contre Henri de Hermalle, la perte de ses partisans lui causa un sensible déplaisir; il assembla les gens qui lui restaient et se prépara a défendrevigoureusement la ville et le château de Waremme.

Lorsque l'ennemi s'approcha, il fut accueilli par une grêle de traits lancés des murailles de la ville; mais après quelques vigoureux assauts, le châtelain dut, non sans grande perte, battre en retraite dans son donjon, laissant parmi les morts le châtelain de Montenaken, Simon de Limont, le bâtard de Wezemael, Huwar de Mons, Jean de Lobos, messire Botier d'Aaz et: d'autresencore. Ce siège eut lieu le 7 juin 1313.

Les quarantaines imposées après ce combat étant expirées, le châtelain voulut prendre sa revanche et alla mettre le siège devant le village de Berlo dont les habitants, après une courageuse défense, durent se réfugier au château.

Après l'expiration de nouvelles quarantaines, Henri de Hermalle et ses partisans se rendirent au village de Fize-Fontaine, lez-Huy, où ils assiégèrent dans sa tour Malvoisin de Fize et Jacques le Chevetaine, son frère; la tour fut abattue et Malvoisin tué.

L'une des grandes préoccupations de chacun des partis était de se concilier la faveur de l'évêque; Adolphe de la Marck avait, en 1313, succédé à Thibaud de Bar et dès son inauguration, sespréférences s'étaient manifestées pour les Awans, dont il avait sans doute eu à se louer pour leur soumission, lors de la paix qu'il avait faite avec les Liégeois. En 1315, les Waroux s'efforcèrent de rentrer en grâce; ils promirent à l'évêque de le servir à leurs frais pendant quarante jours et parvinrent à obtenir sa faveur.

Henri de Hermalle, chef des Waroux, fut nommé maréchal de l'évêché, fonctions que, d'après Hocsem, il obtint à prix d'argent.

Les avantages accordés aux Waroux suscitèrent le mécontentement des Awans qui devinrent, à partir de ce moment, le parti de l'opposition.
Peu de temps après son élévation au maréchalat, Henri de Hermalle fut l'exécuteur d'un acte sommaire de haute justice qui eut beaucoup de retentissement dans le pays: l'exécution d'Eustache, le Franc homme de Hognoul, l'un des plus vaillants chevaliers de la Hesbaye; ce gentilhomme avait, dans une de ses expéditions, enlevé les chevaux, les chars et les joyaux de la dame deWarfusée. Elle se plaignit au prince qui, peu de temps auparavant, avait décidé de sévir rigoureusement contre les actes de brigandage, quelque puissants qu'en pussent être les auteurs.

Le Franc homme, cité par l'évêque au château de Moha, pour entendre la plainte formulée contre lui, répondit que son acte était de bonne guerre. car, peu auparavant, à la bataille de Waremme, le sire de Warfusée lui avait "en vilhe fermée pris ses chevaux et ses draps" ce n'étaient donc que des représailles. C'était un aveu que l'excuse ne rendait pas moins grave. L'évêque,malgré tout son regret de perdre un de ses meilleurs chevaliers et nonobstant les démarches de quelques-uns de ses hommes qui eussent voulu, du moins, retarder l'exécution, ne crut pas pouvoir faire grâce; il livra le Franc homme à son maréchal qui lui fit subir la peine capitale le 22 février 1315. "Adonc li evesque at enclinee la tieste et le livrat a mesire Henri de Hermalle son mariscals que l'at emeneit à Wanse et la oit ilh la tieste copeit. Dieu ait l'arme".

Cet acte de sévérité suscita le mécontentement de la faction des Awans, qui en fit reproche à Alard de Pesches, mambour de l'évêque; celui-ci, repoussant la responsabilité de l'exécution qu'il considérait comme illégale, la réprouva publiquement et en fit grief à Jean de Langdris, l'un des principaux conseillers d'Adolphe de la Marck et ennemi personnel du franc homme. Lespropos du mambour, rapportés au prince, irritèrent vivement celui-ci, qui priva le chevalier de Pesches de ses fonctions. Peu de temps après, le conflit étant devenu plus aigu encore, le maréchal Henri de Hermalle fut chargé par l'évêque d'enlever les fers de tous les moulins d'Alard de Pesches; c'était un des moyens employés, en ce temps-là, pour affamer les gens; Alard, qui s'était concilié les sympathies du comte de Looz, des bourgmestres de Liège et de toute la faction des Awans suscita une nouvelle révolte contre le prince, qui dut se réfugier à Huy. Les Liégeois et les Hutois, voulant d'abord assouvir leurs ressentiments contre le maréchal, se rendirent à Hermalle et rasèrent le château. Quelque temps après, ayant assiégé Moha, mais sans succès. ils violèrent l'église de cette localité, ainsi que l'abbaye du Val Notre-Dame, et se livrèrent à d'autres actes de rébellion. L'évêque mit alors des garnisons dans ses forteresses de Moha, de Bouillon et de Franchimont et dans le château de Logne, que Henri de Boulant, abbé de Stavelot, avait mis à sa disposition; s'il faut en croire Fisen, Henri de Hermalle reçut le commandement du château de Logne et celui du fort de Léau dont le duc de Brabant avait concédé l'usage à l'évêque.

Au mois d'octobre 1315, Adolphe de la Marck fit alliance avec le duc de Brabant; il se préparait à prendre une sanglante revanche des rebelles lorsque les deux partis, épuisés par la guerre et par la famine qui sévissait alors, entamèrent des conférences qui se terminèrent par la paix de Fexhe, conclue le 18 juin 1316. Henri de Hermalle en fut un des signataires et abandonna, à ce moment, les fonctions de maréchal, qu'il n'occupait plus en 1319.

La nuit de la Décollation Saint Jean-Baptiste (28 août) 1323, il fit hommage à Jean, duc de Brabant, de trente livrées de terre pour les tenir en fief.

Cependant, à part d'assez nombreuses quarantaine, la guerre des Awans et des Waroux avait continué à ensanglanter le pays, engageant chaque jour dans son engrenage, par la mort de quelqueschevaliers, ceux qui s'en étaient tenus éloignés jusque-là et qui abandonnaient le service du prince pour épouser la querelle de leurs parents ou venger leur mort.

Henri de Hermalle resta le chef du parti des Waroux jusqu'à la bataille de Dommartin, où il perdit la vie dans les conditions suivantes: Certaines quarantaines devaient se terminer la veille de la Saint-Barthélemi (23 août) 1325; les sires de Hermalle et de Momalle et les autres capitaines des Waroux, en guise de défi, firent savoir par un héraut, au châtelain de Waremme, que le mercredi suivant ils iraient abattre la porte du château de Jeneffe ; mais ce n'était là qu'une ruse de guerre. Les Awans prirent leurs dispositions pour le mardi; Henri de Hermalle,devançant le temps fixé, convoqua tous ses gens pour le dimanche, au lever du soleil, qui était le propre jour de la Saint-Barthélemi; le châtelain, cependant, fut averti de la chose. Ledimanche matin, l'armée des Waroux était rangée en bon ordre dans la campagne qui s'étend entre Saint-Georges et Dommartin, dans la terre de Warfusée; les Awans s'avancèrent vers leurs ennemis. Lorsque les deux armées furent en présence, les oriflammes des bannerets furent déployées, les penonceaux volèrent au vent; les destriers, au nombre d'environ 220, tous caparaçonnés,hennissaient et piaffaient dans leur riche équipage; chaque chevalier, tenant son heaume à l'arçon de la selle, était prêt à se le jeter sur la tête.

Les escadrons vont s'ébranler; à ce moment, paraissent deux officiers féodaux de l'évêque accourant en grande hâte pour imposer des quarantaines; mais l'ardeur guerrière excite les deux armées; tous, le heaume en tète, donnent de l'éperon et s'élancent l'un contre l'autre sans souci des officiers de paix qui parviennent, à grand-peine, à sortir de la mêlée.

Les deux rivaux le seigneur de Hermalle et le châtelain de Waremme, pressés d'assouvir leur haine, se cherchent dans le tourbillon et se rencontrent enfin l'oeil en feu, la menace à la bouche.

Henri de Hermalle, petit de taille, mais brillamment armé, montait un cheval superbe; il était protégé par ses deux cousins-germains, les chevaliers Raes et Eustache de Chantemerle; la lutte s'engagea aussitôt entre les deux champions et entre leurs compagnons respectifs. Déjà plusieurs avaient mordu la poussière, lorsqu'un coup de lance tua le destrier du sire de Hermallesous son cavalier. Arnold de Jehay, frère du châtelain, prompt comme l'éclair, saute de cheval, foule du pied son ennemi et l'accable de coups; la mêlée était à son comble; de part et d'autre, les guerriers poussaient des cris de rage, mais à la fin, Henri de Hermalle, percé de coups, écrasé sous les pieds des chevaux, ne fut plus qu'un cadavre. La lutte continua avec une nouvelle ardeur; quelques instants après, les chevaliers de Chantemerle vengeaient leur cousin dans le sang d'Arnold de Jehay et de son frère Butor.

Ainsi se termina, le 25 août 1325, la carrière du sire de Hermalle, suite non interrompue de combats et d'escarmouches; il fut inhumé en l'église de Hermalle, où reposait déjà, depuis l'an1319, son épouse, Jeanne de Haneffe; leur pierre sépulcrale portait l'inscription suivante:

"Chy gist noble sgr messire Henri de Hermalle qui trespassat l'an MCCC XXV, XXV jors elle moys daoust. Chy gist demoiselle Jehenne fille le Persant de Haneffe, sa feme, ki trespassat l`anMCCC XVIIII. Chi gist Ailid leur filhe ki fu feme a monsignor Arnulf haut voet de Hesbaing, signor de Lumain, ki trespassat 1'an MCCCLVI".

Übersetzung:
Chokier, Schöffen: „Henri Herr von Hermalle, Fahnenjunker, war Sohn von Louis, Herr von Hermalle, verstorben 1288 und in der Kirche der Abtei Flône (in der Gemeinde Amay) begraben, und Odavon Ville-en-Hesbaye (Gemeinde Braives), verstorben 1270 und in Hermalle begraben.

Er war ein reicher und tapferer Herr, der wegen seiner Taten seinerzeit als der beste Ritter der Hesbaye angesehen wurde.

Henri begann seine militärische Laufbahn 1311 unter folgenden Umständen: Er hatte sich bis dahin nicht an dem Krieg zwischen den Awans und den Waroux beteiligt, aber aus besonderen Gründengab es einen tödlichen Hass zwischen ihm und Guillaume, Burgherr von Waremme, dem Chef der Awans-Seite.

Eines Tages, als Henri de Hermalle sich mit seinem Onkel Thierry Tabareau, Herr von Seraing-le-Château, und anderen Rittern nach Sint-Truiden begab, um dort im Kampf einen Streit des Herrnvon Seraing auszufechten, beschloss der Burgherr von Waremme, ihn auf dem Rückweg in einen Hinterhalt zu locken. Am 25.8.1311 zog Henri de Hermalle, nur von einigen Getreuen begleitet, Richtung Waremme, als in der Nähe von Niel (Gemeinde Gingelom) der Burgherr mit seinen Brüdern Arnold de Jehay (Gemeinde Amay) und Butor und einigen Gefährten sich auf ihn stürzte und besiegte. Henri hatte mehrere Verletzungen und wurde als tot draußen liegen gelassen. Er war jedoch nur bewusstlos, und seine Verletzungen heilten schnell. Von diesem Vorfall behielt er daher nur einen unstillbaren Durst nach Rache für diesen Hinterhalt, in den er geraten war. Er ließ sofort alle seine Verwandten kommen: Jean, Herr von Haneffe (Gemeinde Donceel), Thierry, Herr von Seraing, Hugues des Champs, Walthère de Momalle (Gemeinde Remicourt), und berichtete ihnen von der Gewalttat, deren Opfer er geworden war, als er im Dienst und unter dem Schutz des Herrnvon Seraing stand. Von ihnen forderte er Beistand für seine Rache. Alle sagten ihm Unterstützung zu und blieben bei ihm, wodurch dem Burgherrn und seiner Partei die wackersten Hauptleuteverloren gingen. Henri legte den Tag für einen Zug nach Waremme fest, um den Burgherrn anzugreifen. Dieser erhielt bald die Nachricht, bedauerte zwar nicht seinen Krieg gegen Henri de Hermalle, ärgerte sich aber erheblich über den Abfall seiner Verbündeten. Er sammelte die Leute, die ihm blieben, und bereitete sich auf entschlossene Verteidigung von Stadt und Burg Waremme vor.

Als der Feind anrückte, wurde er von den Stadtmauern aus von einem Hagel von Pfeilen empfangen, aber nach einigen heftigen Angriffen musste der Burgherr sich unter schweren Verlusten in seinen Turm zurückziehen. Unter den Toten waren der Burgherr von Montenaken (Gemeinde Gingelom), Simon de Limont (Gemeinde Donceel), der Bastard von Wezemaal (Gemeinde Rotselaar), Huwar de Mons, Jean de Lobos, Herr Botier d’Aaz und noch andere. Diese Belagerung fand am 7.6.1313 statt.

Als die Waffenruhe nach dieser Schlacht abgelaufen war, wollte der Burgherr sich rächen und belagerte das Dorf Berloz, dessen Einwohner sich mutig verteidigten, aber schließlich in die Burg flüchten mussten.

Nach neuerlicher Waffenruhe zogen Henri de Hermalle und seine Verbündeten zum Dorf Fize-Fontaine (Gemeinde Villers-le-Bouillet, bei Huy), wo sie in seiner Burg Malvoisin de Fize und seinenBruder Jacques le Chevetaine belagerten. Die Burg wurde zerstört und Malvoisin getötet.

Beide Parteien waren sehr darum besorgt, das Wohlwollen des Bischofs zu erhalten. Adolphe de la Marck war 1313 auf Thibaud de Bar gefolgt, seit seiner Amteinführung hatten seine Sympathienden Awans gegolten. Zweifellos würdigte er, dass diese sich ihm unterstellt hatten, als er Frieden mit den Lüttichern schloss. 1315 bemühten sich die Waroux darum, Gnade zu finden, und versprachen dem Bischof, ihm auf ihre Kosten 40 Tage lang zu dienen. Dadurch errangen sie seine Gunst.

Henri de Hermalle, Chef der Waroux, wurde zum Marschall des Bistums ernannt, nach Hocsem gegen Zahlung eines Geldbetrags.

Die den Waroux gewährten Vorteile führten zu Unzufriedenheit bei den Awans, die ab diesem Zeitpunkt die Gegenpartei wurden.

Kurz nach seiner Beförderung zum Marschall war Henri de Hermalle der Ausführende eines Schnellverfahrens der Obergerichtsbarkeit, das im Land großen Widerhall fand: die Hinrichtung von Eustache, dem Freiherrn von Hognoul (Gemeinde Awans), einem der tapfersten Ritter der Hesbaye. Dieser Edelmann hatte bei einem seiner Züge Pferde, Wagen und den Schmuck der Frau von Warfusée(Gemeinde Saint-Georges-sur-Meuse) geraubt. Diese beklagte sich beim Fürstbischof, der kurz zuvor beschlossen hatte, hart gegen Räubereien vorzugehen, unabhängig davon, wie mächtig die Täter waren.

Der Freiher wurde vom Bischof in die Burg von Moha (Gemeinde Wanze) einbestellt, um die Klage gegen ihn zu hören, und erklärte, seine Tat gehöre zur normalen Kriegsführung. Kurz zuvor habenämlich bei der Schlacht von Waremme der Herr von Waremme ihm „in der geschlossenen Stadt Pferde und Tuch genommen“. Es handele sich also nur um eine Vergeltungsmaßnahme. Dieses Geständnis verlor auch durch seine Entschuldigung nichts von seiner Schwere. Obwohl er bedauerte, einen seiner besten Ritter zu verlieren, und trotz der Bemühungen einiger seiner Männer, die zumindest einen Aufschub der Hinrichtung erreichen wollten, war der Bischof der Auffassung, dass er keine Gnade ergehen lassen konnte. Er überantwortete den Freiherrn seinem Marschall, der am 22.2.1315 die Todesstrafe vollstrecken ließ. „Darauf hin nickte der Bischof und lieferte ihn aus an seinen Marschall Henri de Hermalle, der ihn nach Wanze führte, wo man ihm den Kopf abschlug. Möge seine Seele zu Gott gehen.“

Dieser Akt der Strenge führte zu Unzufriedenheit bei der Awans-Partei, die sich bei Alard de Pesche (Gemeinde Couvin), dem Verwaltungschef des Bischofs (etwa wie heute ein Generalvikar), beschwerte. Dieser übernahm keine Verantwortung für die Hinrichtung, die er als unrechtmäßig ansah, und verurteilte sie öffentlich. Er führte Klage bei Jean de Langdris, einem der wichtigsten Berater von Adolphe de la Marck und persönlicher Feind des Freiherrn. Diese Äußerungen wurden dem Bischof zugetragen, der sich darüber sehr ärgerte und den Ritter von Pesche seines Amtes enthob. Kurz darauf, der Konflikt hatte sich weiter verschärft, erhielt der Marschall Henri de Hermalle vom Bischof den Auftrag, von sämtlichen Mühlen des Alard de Pesche die Eisen zu entfernen. Das war zu jener Zeit eines der Mittel, um die Bevölkerung auszuhungern. Alard, der sich die Sympathien des Grafen von Looz (Gemeinde Borgloon, altes Hochadelsgeschlecht), der Bürgermeister von Lüttich und der ganzen Awans-Partei gesichert hatte, löste eine neue Revolte gegen den Fürstbischof aus, der sich nach Huy in Sicherheit bringen musste. Die Bürger von Lüttich und von Huy, die vor allem ihre Abneigung gegen den Marschall stillen wollten, zogen nach Hermalle und zerstörten die Burg. Einige Zeit darauf, nachdem sie erfolglos die Burg von Moha belagert hatten, schändeten sie die Kirche dieses Ortes sowie die Abtei Val Notre-Dame (Gemeinde Wanze) und unternahmen weitere aufrührerische Taten. Der Bischof legte darauf hin Garnisonenin seine Festungen Moha, Bouillon und Franchimont (Gemeinde Philippeville) sowie in die Burg von Logne, die ihm der Abt von Stavelot Henri de Boulant zur Verfügung gestellt hatte. Wenn Fisen zu glauben ist, erhielt Henri de Hermalle das Kommando über die Burg von Logne und die Festung von Zoutleeuw, deren Nutzung der Herzog von Brabant dem Bischof gewährt hatte.

Im Oktober 1315 verbündete Adolphe de la Marck sich mit dem Herzog von Brabant und bereitete einen blutigen Rachezug gegen die Aufständischen vor. Die verfeindeten Parteien, erschöpft vonKrieg und der seinerzeit wütenden Hungersnot, nahmen jedoch Verhandlungen auf, die zum Abschluss des Friedens von Fexhe-le-Haut-Clocher am 18.6.1316 führten. Henri de Hermalle war einer der Unterzeichner und gab zu diesem Zeit sein Marschallamt auf, das er 1319 nicht mehr innehatte.

In der Nacht der Kreuzabnahme Johannes des Täufers (28.8.) 1323 huldigte er dem Herzog von Brabant, dem er 30 „livrées“ große Grundstücke („livre“ war eine Münzeinheit, die entsprechend dem Ertrag eines Ackers auch als Flächenmaß verwendet wurde) übereignete, die er dann zu Lehen erhielt.

Nichtsdestoweniger und trotz zahlreicher Waffenruhen ging der Krieg zwischen den Awans und den Waroux weiter und tränkte das Land mit Blut. Jeden Tag zog der Tod einiger Ritter weitere, die sich bisher heraus gehalten hatten, in den Teufelskreis; sie gaben den Dienst beim Bischof auf und beteiligten sich an den Auseinandersetzungen ihrer Verwandten oder wollten deren Tod rächen.

Henri de Hermalle blieb Chef der Waroux-Partei bis zur Schlacht von Dommartin (Gemeinde Saint-Georges-sur-Meuse), bei der er unter folgenden Umständen das Leben verlor: Verschiedene Waffenruhen liefen am Vorabend von St. Bartholomäus (23.8.) 1325 aus. Die Herren von Hermalle und Momalle und die übrigen Hauptleute der Waroux forderten den Burgherrn von Waremme heraus, indemsie ihm durch einen Herold ausrichten ließen, das sie am folgenden Mittwoch das Tor der Burg von Jeneffe (Gemeinde Donceel) aufbrechen würden. Das war aber nur eine Kriegslist. Die Awans bereiteten sich für den Dienstag vor, während Henri de Hermalle vor dem angegebenen Zeitpunkt bereits für Sonntag, den eigentlichen St.-Bartholomäustag, bei Sonnenaufgang alle seine Leute zusammenrief. Der Burgherr erfuhr jedoch davon. Sonntag hatte die Armee der Waroux in guter Ordnung im Gebiet zwischen Saint-Georges-sur-Meuse und Dommartin auf dem Land von Warfusée Stellung bezogen, die Awans zogen ihren Feinden entgegen. Als sich die beiden Armeen gegenüber standen, wurden die Banner der Fahnenjunker entrollt, die Standarten flatterten im Wind. Die Pferde, ungefähr 200 an der Zahl, alle gepanzert, wieherten und scharrten in ihren reichen Behängen. Jeder Ritter hielt seinen Helm am Sattelknopf, bereit, ihn auf den Kopf zu setzen.

Die Schwadronen werden zusammen stoßen; in dem Augenblick erscheinen zwei herbeieilende Feudaloffiziere des Bischofs, die eine Waffenruhe durchsetzen wollen. Aber der Kampfeswillen erregtbeide Armeen. Alle geben mit aufgesetztem Helm die Sporen und stürzen sich aufeinander, ohne Rücksicht auf die Friedensoffiziere, denen es nur mit Mühe gelingt, sich aus dem Gewimmel zu retten.

Henri de Hermalle, klein gewachsen aber hervorragend bewaffnet, hatte ein ausgezeichnetes Pferd; seine direkten Vettern Raes und Eustache de Chantemerle schützten ihn. Der Kampf zwischen den beiden Anführern und ihren jeweiligen Begleitern begann sofort. Mehrere hatten bereits ins Gras gebissen, als ein Lanzenstoß das Pferd des Herrn von Hermalle unter seinem Reiter tötete.Arnold de Jehay, Bruder des Burgherrn, sprang blitzschnell vom Pferd, trat seinen Feind mit den Füßen und versetzte ihm viele Schwerthiebe. Das Getümmel war auf dem Höhepunkt, auf beidenSeiten schrieen die Kämpfer vor Wut, aber am Ende war Henri de Hermalle nur noch eine Leiche, durchbohrt von Stößen, zertrampelt unter den Pferden. Der Kampf ging mit neuer Wut weiter, wenige Augenblicke später rächten die Ritter von Chantemerle ihren Vetter im Blut der Brüder Arnold und Butor de Jehay.

So endete am 25.8.1325 die Laufbahn der Herrn von Hermalle, eine ununterbrochene Folge von Kämpfen und Scharmützeln. Er wurde in der Kirche von Hermalle begraben, wo bereits seit 1319 seine Gattin Jeanne de Haneffe ruhte. Ihr Grabstein trug folgende Inschrift:

„Hier ruht der edle Herr Henri de Hermalle, der hinschied im Jahre 1325, am 25. des Monats august. Hier ruht die edle Frau Jeanne, Tochter des Persant de Haneffe, seine Gattin, die verschied im Jahre 1319. Hier ruht Adelaide, ihre Tochter, Gattin von Herrn Arnulf, Obervogt der Hesbaye, Herr von Limont (Gemeinde Donceel), die verschied im Jahre 1356.“

Datenbank

Titel
Beschreibung
Hochgeladen 2013-08-13 19:08:58.0
Einsender user's avatar Heinz Reuffurth
E-Mail hreuffurth@gmail.com
Zeige alle Personen dieser Datenbank

Kommentare

Ansichten für diese Person