Notizen zu dieser Person
Conseiller et chambellan du roi Charles VI, puis du duc de Berry, bailli de de Mâcon et Sénéchal de Lyon (en 1389).
Les deux frères, Audouin et Jehan, épousent les deux soeurs, Galiane et Marie Vigier. La carrière militaire de Jehan est attestée dans la montre de Gavray (entre Coutances et Villedieu) du 12 mai 1378 où il sert en qualité d'écuyer sous le connétable Bertrand du Guesclin, à la tête d'une compagnie de neuf écuyers. Le sceau qui accompagne la quittance relative à cette montre et qui porte d'argent au pal bandé de six pièces est la première preuve d'appartenance des Chauveron à la chevalerie.
Jehan est conseiller du Roi (1er avril 1383) et conseiller au Parlement de Paris (12 nov.1383). Il est qualifié de chevalier dans un acte royal du 9 janvier 1388. Le 15 février 1389, Charles VI le nomme bailli de Mâcon et sénéchal de Lyon, maisl'épuration organisée par les marmousets l'y rejoindra à la fin de cette même année. Entre 1401 et 1403 il est dit conservateur pour le roi des trêves de tout le duché d'Aquitaine. Il reprendra ses fonctions de conseiller du Roi et conseiller auParlement en 1406.
Sauf pendant l'épisode Marmouset, Jehan Chouveyron est chambellan de Charles VI et du duc de Berry, charges qu'occupe également Jean de Rochechouart (voir ce personnage dont la petite-fille Isabeau de Pierrebuffière deviendra la bru de Jehan Chauveron en 1440).
Il épouse vers 1385 Marie Vigier, par ailleurs sœur de Galiane, épouse d'Audouin son frère.
Jehan acquiert la terre du Ris le 13 septembre 1385. En 1395, il est autorisé par le duc de Berry à y élever un imposant donjon, après avoir été fait prisonnier de façon déloyale par un routier du parti anglais, Perrot Foucaud dit le Béarnais, lequel s'était emparé du château de Châlucet et s'y était maintenu de 1380 à 1393.
Son testament de 1421 distribue sa solide fortune terrienne à ses enfants. Il est en effet seigneur de Laurière, du Ris-Chauveron, de La Prugne, d'Azerable, de Mandressac et de la Mothe-sur-Indre. Jehan Chouveyron avait hérité, du chef de sa femme, Marie Vigier, de la seigneurie de Dussac, laquelle restera dans la famille de Chauveron jusqu'en 1703. Il souhaite être enterré « au moutier de Grandmont, emprès (...) feu messire Audouin Chauveron mon frère » et y faire ériger un monument orné des statues des deux frères et de leurs épouses.
"le moutier de Grandmont" où il fût enterré auprès de son frère devait être un lieu tout proche de Palluau car à 8kms on trouve à Préaux (36) les "Etangs des Terriers de Grandmont" Une filiale du célèbre Grandmont devait y exister dans les parages...
Thomas Wolfgang
Ackermann
