Notizen zu dieser Person
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Brillant général, fidèle capitaine d'Otton Visconti, était seigneur milanais d'Invorio. En août 1269, les nobles en exil l'élisent comme capitaine. La descendance de Squarsinus Borri, du fait même du destin de sa fille Violentina dite "Bonacossa", est d'ailleurs largement sujette à caution. Squarcino BORRI, brillant général, fidèle capitaine d'Otton Visconti, était seigneur milanais d'Invorio. En août 1269, les nobles en exil l'élisent comme capitaine. Le neveu de l'archevêque Otton Visconti, Matteo, épouse alors sa fille, Violanta dite "Bonacossa". En 1271, Squarcino, capitaine des proscrits milanais, offre au roi de Castille Alphonse la seigneurie de Milan.
D'après Pierre BORRI, il serait père
-d'Ottorino, époux de Caterina Carcano, d'où Lazzarina
-de Cesare, capitaine des gardes,
-de Landolfo qui aurait épousé Vedi Travola, d'où Giovanni et Squarcino
-de Violanta dite "Bonacossa" qui épouse en 1269 à Crescenago Matteo Visconti et meurt à Milan le 15 janvier 1321,
-de Francesco, ancêtre de ceux de Dambach.
D'autres sources lui donnent au moins sept enfants : Matteo (époux de Rosa, d'où Ricardo), Bonacossa, Francesco, Giovanni, Egidio, Modesta et Carlo. Pour Claude PRUDHOMME, c'est le fils de Lanfranco et le père de Landolfo (1250-1270), Cesare (1252-1271) et de Francesco (1258-1273). D'après Richard BORRI, Squarcino est le fils de Lanfranco, seigneur d'Invorio. D'après Guillaume ROELLY, c'est aussi le père de Matteo, capitaine de la garde impériale et époux de Rosa, dont il eut Morello et Ricardo, et ancêtre des Borri du Milanais. Fils de Ruffino et de Catherine de Clèves, fille de Thierry V de Clèves et de Mathilde von Dislaken, d'après Guillaume ROELLY, Squarcino descendrait de toutes les grandes familles princières d'Europe. L'ascendance de Squarcino Borri paraît tout aussi farfelue: certains prêtent treize générations aux seigneurs d'Invorio, ce qui pour ce que je sais des maisons piémontaises, Montferrat compris, est tout bonnement extraordinaire. D'autres multiplient les doublons et l'onomastique est suspecte: que viendrait faire un Gian-Pietro Borri au XIème siècle, entre des Manfredo et des Aldebrando ? Les nombreux documents mentionnant les consuls Borri de Milan sont rarement filiatifs, et la plupart des prénoms proposés ne correspond pas aux Borri connus aux XIIème et XIIIème siècles. Quant à la princesse de Clèves, elle est absente des tables généalogiques les mieux documentées. Bref, dans l'état actuel des choses, je crois moins à l'ascendance milanaise de Georges Burrus qu'à la fertile imagination de son descendant, fonctionnaire d'Empire, qui aurait monté ce dossier pour ajouter une gloire inutile à sa maison.
Antoine
Baumgartner
